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Le Ring de nos lectures
Le Ring de nos lectures
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21 mars 2009

Quand il n'y en a plus... il y en a encore

Katzenbach John, L'analyste
- note moyenne :  12,5/20 (3 lectrices)
- commentaires à partir de la page 276
- C'est un bon polar de vacances, la trame est intéressante (un analyste reçoit une lettre lui indiquant qu'il a 15 jours pour deviner qui la lui a adressée sinon lui même ou un de ses proches mourra) mais le coupable est rapidement trouvé et ses motivations apparaissent un peu tirées par les cheveux.

Kennedy Douglas, Cul de sac
- note moyenne : 14/20 (7 lectrices)
- Ce Douglas Kennedy (d'autres titres ont été lus) a un style moins abouti que les autres, mais on y retrouve les grands ingrédients de l'auteur : une imagination débordante, le héros plongé dans des aventures oppressantes, des personnages originaux, "terribles", amusants ! On est facilement "happé" par l'histoire.

Kennedy Toole John, la conjuration des imbéciles
- note moyenne : 9,5 /20de moyenne (4 lectrices)
- Que dire  :sarcastic: ? Que l'on se souviendra longtemps du nom de la prescriptrice de ce livre  :whistle: ? C'est un livre très original (trop ?), avec pour personnage principal un anti-héros obèse et fat, et pour personnages secondaires une ribambelle d'éclopés, de loufoques ou de dingos, parfois attachants, parfois juste agaçants. Si la plupart d'entre nous reconnaît le ton très original et les idées novatrices de la première partie du livre, la seconde au contraire a généralement ennuyé les membres du ring, car répétitive et à l'humour décidément trop décalé.

Khadra, Yasmina, Attentat
- note moyenne : 15/20 (3 lectrices)
- commentaires p.303 et suivantes.
- Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds: il s'agit de sa propre femme. Yasmina Khadra se place tour à tour des deux côtés du conflit Israëlo-palestinien, nous permettant de sortir de nos points de vue purement occidentaux sur le conflit. Sa vision est profondément humaniste et montre que la guerre détruit tout à commencer par le bon sens des hommes. Seul bémol : un abus parfois des comparaisons, images, allégories, qui peut altérer la fluidité de la plume.

King Stephen, Simetierre
- note moyenne : 15/20 de moyenne (5 lectrices)
- Du grand Stephen King ! Glaçant, terrifiant, glauque, on se laisse embarquer dans ce livre jusqu'à la dernière page.

Kinsella Sophie, Les petits secrets d'Emma 
- note moyenne : 14/20 (5 lectrices)
- Un vrai livre de filles, surfant allègrement sur la vague du Prince Charmant. Le style est fluide, c'est frais, léger, charmant, agréable à lire, sans prétention. D'accord, l'intrigue est parfois peu crédible et téléphonée  :sarcastic: , mais on sourit souvent, donc que demander de plus ?

Kressmann Taylor Katerine, Inconnu à cette adresse
- note moyenne : 16/20 (8 lectrices)
- le livre, très court, a globalement énormément plu, c'est l'histoire de deux amis séparés par la guerre et le nazisme. La fin est machiavélique et surprenante !

Le Callet Blandine, Une pièce montée
- note moyenne : 13,5 /20(8 lectrices)
- L'auteur nous plonge dans les pensées intimes de personnages réunis à l'occasion d'un mariage, en alternant les narrateurs à chaque chapitre. Le regard est cinglant et sans complaisance sur nos petits (?) travers. Si certaines sont restées sur le bord de la route, trouvant les personnages convenus ou le propos superficiel, plusieurs autres lectrices se sont au contraire identifiées à plusieurs protagonistes. C'est un livre qui parle de l'engagement et de la connaissance de notre entourage : que sait- on vraiment de la femme qu'on épouse ? des membres de notre famille ? Un coup de coeur pour quelques lectrices !

Lee Harper, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
- note moyenne : 15/20 (3 lectrices)
- C'est l'histoire d'un avocat à contre courant dans l'Amérique des années 60, vue à travers les yeux de sa petite fille. Cet homme défend un noir accusé du viol d'une blanche, et l'affaire va déteindre peu à peu sur sa vie de famille et la bouleverser. Le livre évoque le passage de l'enfance à l'adolescence. C'est aussi un témoignage poignant sur la société américaine, les préjugés et le racisme. L'auteur est une femme (comme son nom ne l'indique pas) et c'est son seul ouvrage.

Lehane Dennis, Shutter island
- note moyenne : presque 15/20 ( 5 lectrices)
- commentaires détaillés ; P. 269 et suivantes
- Un livre que l'on dévore, passionnant mais traumatisant aussi, puisqu'il évoque la folie, la manipulation mentale, la schizophrénie...Lehane manie l'art du suspense et des rebondissements avec brio ! Le livre donne envie de lire d'autres ouvrages du même auteur...

Levin Ira, Les femmes de Stepford
- note moyenne : 13/20 (3 lectrices)
- Une lectrice a aimé même si elle ne se souvient pas du livre  :sarcastic: . L'idée de départ est très originale : les femmes se mettent toutes à devenir des fées du logis en emménageant dans une banlieue huppée aux Etats Unis. Il est donc dommage que les personnages soient un peu bâclés et peu attachants. De plus, la fin manque de clarté. Pas le meilleur d'Ira Levin...

Levin Ira, Un bébé pour rosemary
- moyenne : 14/20 (3 lectrices +1 qui l'avait lu il y a longtemps)
- L'auteur tisse sa toile et mène diaboliquement bien son sujet ... Il y a du suspense, mais la fin a parfois déçu.

Levin Ira, Un bonheur insoutenable
- note moyenne : 14/20 de moyenne (3 lectrices)
- Mais si certaines déplorent quelques longueurs, cet ouvrage presque "classique" a bien plu. Ira Levin décrit un future aseptisé, où toutes les imperfections humaines sont gommées grâce à un traitement élaboré par un super ordinateur faisant office de guide spirituel. Le bonheur est insoutenable parce que tout le monde sait que c'est une affaire personnelle et qu'il n'existe pas de recette miracle universelle. Copeau recherchera le sien en refoulant l'inhibition et en se créant un comportement individualiste. (merci amazon!).

Levy Marc, Et si c'était vrai
- note moyenne :10,5 /20 (8 lectrices)
- La note moyenne ne reflète pas les avis très contrastés une fois de plus : l'histoire est sympathique et la fin étonnante, c'est un livre divertissant qui a donné envie à certaines lectrices de lire la suite. Mais le style de Levy, empli de clichés, ampoulé, fade et sans surprise a déplu aux autres qui sont sans pitié pour le livre  :na:   

Matheson Richard, Je suis une légende
- note moyenne : quasi 10/20 de moyenne (5 lectrices)
- Cette histoire n'évite pas les clichés sur les vampires. Il y a somme toute assez peu d'action et le livre a vieilli, même s'il devait être novateur au moment de son écriture. Certaines lectrices sont particulièrement dures dans leurs critiques ( :o ) alors que d'autres reconnaissent à l'ouvrage une qualité indéniable : il s'éloigne des poncifs du genre en décrivant un héros dans la difficulté et il n'y a pas le classique happy end à l'américaine !

Maupassant, Guy de, Pierre et Jean
- note moyenne : 14/20 (5 lectrices)
- commentaires détaillés : p. 273 et suivantes
- Cette nouvelle réunit toutes les qualités de Maupassant (si tant est qu'on l'apprécie) : le style est vif, clair, incisif, et le thème universel. Ici, il s'agit de jalousie entre frères, qui va mener l'un deux à se poser 1000 questions et même à enquêter sur l'histoire de la famille. Certaines d'entre nous regrettent de ne pas avoir vu quelques aspects davantage développés (le ressenti de jean par exemple).

Mazetti, Katerina, Le mec de la tombe d'à côté
- note moyenne : 15/20 (6 lectrices)
- commentaires détaillés : p. 276 et suivantes
- Une bonne surprise pour la plupart d'entre nous : Katerina Mazetti réussit le tour de force de nous conter une histoire d'amour rafraîchissante entre deux êtres que tout oppose (lui est un agriculteur un peu fruste, elle une bibliothécaire exigeante et pointue) sans être jamais "gnan-gnan". Le sujet est classique (même si le lieu de la rencontre ne l'est pas du tout), le traitement beaucoup moins : le livre est ponctué de petites notes d'humour qui achèvent de nous rendre la lecture agréable et prenante. 1 lectrice n'a pas "accroché" cependant...

Mc Carthy, Cormac, La route
- note moyenne : 15/20 (4 lectrices)
- commentaires détaillés p. 286 et suivantes
- Il n'est pas facile de dépasser les premières pages, tant l'univers décrit est glauque, froid, triste, sans avenir, rempli de cendres et de larmes... Mais s'il est difficile de lire ces pages qui décrivent la fin de l'humanité, nous avons toutes (ou presque) été récompensées d'avoir poursuivi. L'espoir est mince, mais il est là ! Et même si le livre fait froid dans le dos, on a parfois l'impression que l'humanité court à sa perte et que le thème du livre n'est pas si "irréaliste" que ça. Roman noir, c'est certain, mais profonde réflexion sur l'humanité, sur le sens de la vie, aussi !

Merle Robert, La mort est mon métier
- note moyenne : 14/20 (4 lectrices)
- Le point de vue de l'auteur est intéressant, puisqu'avant les Bienveillantes, Merle avait pris le parti de se placer dans les pensées du bourreau. L'écriture est incroyable et l'histoire de ce chef d'un camp de la mort est glaçante.

Merle Robert, L'île
- moyenne : 18/20 (5 lectrices)
- commentaires détaillés p264 et suivantes
- Après Malevil, Robert Merle n'avait manifestement pas fini de nous enchanter avec sa thématique du "nouveau départ". Ici, il rajoute une critique féroce du racisme et du sexisme.  A la suite d'une mutinerie, quelques hommes blancs décident de rédémarrer une nouvelle vie sur une île en compagnie de Tahitiens (et de Tahitiennes :whistle: ) afin d'échapper à la condamnation à mort. C'est un excellent livre, passionnant d'un bout à l'autre, avec des personnages fouillés qui font des erreurs et en tirent des enseignements (parfois !)

Merle Robert, Les hommes protégés
- note moyenne : 14/20 (6 lectrices)
- Les fans de Robert Merle ont préféré Malevil, jugé plus "fin" mais l'idée très originale du livre (les femmes prennent le pouvoir suite à un virus qui ne touche que les hommes) a séduit les lectrices. Nous avons surtout apprécié la première partie du livre, la description des personnages et le renversement des rôles homme /femme. Toutefois, certaines ont remarqué des longueurs dans la seconde partie du livre, et surtout des passages peu crédibles (la modification fulgurante des comportements et caractères) ou insuffisamment précis (on reste sur sa faim sur certains aspects comme la prise de pouvoir de Hilda Helsingforth par exemple) 

Merle Robert, Malevil
- note moyenne : 18/20 de moyenne (6 lectrices mais d'autres à suivre), la meilleure moyenne depuis le début de notre ring  [:choupinou80] 
- Robert Merle décrit de façon magistrale la modification des relations humaines lorsqu'il ne s'agit plus de vivre mais de survivre, suite à une catastrophe apocalyptique. Les personnages sont attachants, certains deviennent des héros tandis que d'autres tentent de tirer parti de la catastrophe à leur unique profit. C'est une réflexion profonde sur la vie, la mort, le progrès scientifique... A lire !!! Tout petit bémol :les héros réussissent tout ce qu'ils entreprennent sans beaucoup de difficultés, ce qui peut sembler moyennement crédible...

Mosse, Kate,Labyrinthe
- note moyenne : 10,5 / 20 (4 lectrices)
- commentaires détaillés : p. 281 et suivantes
- Ce long roman mêlant Histoire, religion et tradition peut faire penser à "Da Vinci Code". Faire des parallèles entre des personnages au Moyen Age et dans l'époque contemporaine était une idée intéressante, mais le roman n'est pas très bien écrit et apparaît souvent confus. Malgré une bonne base (la documentation de l'auteur sur Carcassonne, le graal...), ce n'est pas un chef d'oeuvre et plusieurs d'entre nous ont dû lutter contre l'ennui afin d'aller au bout de l'ouvrage.

Muhsen Zana, Vendues
- note moyenne : 16/20 (2 lectrices) 
- Pour peu que l'on goûte les livres-témoignages du type Jamais sans ma fille, on ne peut qu'être touché par le sort de ces deux jeunes soeurs vendues et mariées contre leur gré au Yemen.

NDiaye,Marie, Trois femmes puissantes
- note moyenne : 14/20 (plusieurs lectrices mais une seule a finalement donné une note à ce goncourt)
- les commentaires détaillés p. 299 et suivantes
- Il y a une "patte" Marie NDiaye, un style...Ce style, parlons-en, au mieux il étonne, déroute, au pire il choque et rebute : les phrases sont longues, très longues et il faut un temps d'adaptation pour se faire à ce rythme et ne pas perdre le fil des idées de l'auteur. Les trois histoires ont pour thème la vie de la femme africaine, et même si elles sont inégales, il y a beaucoup de finesse dans les portraits psychologiques des personnages.

O'Farrell, Maggie, L'étrange disparition d'Esme Lennox
- note moyenne : 14/20 (5 lectrices)
- commentaires p.306 et suivantes
- Esme Lennox a 16 ans quand elle est enfermée dans un asile psychiatrique. Elle en sortira 60 ans plus tard, de nos jours, non pas réclamée par sa famille, qui l'a oubliée, mais parce que l'établissement ferme ses postes. Elle va être recueillie par sa petite nièce, Iris, qui, intriguée par ce silence familial, va tenter de renouer les fils du passé. Avec une extrême sensibilité, Maggie O'Farrell montre le destin de ces femmes , broyées par la société pudibonde et corsetée du début du XXème siècles. Le récit, voilé, saccadé, a pu provoquer un manque d'empathie pour les personnages, mais à la fermeture du livre, toutes les lectrices s'accordent à dire qu'il en reste des traces. A lire !

Orsenna Erik, Madame Bâ
- note moyenne : 14,5/20 (5 lectrices)
- La construction du récit autour des cases d'un papier administratif à remplir est originale et intéressante. Cependant, les lectrices ont généralement déploré des longueurs, selon les affinités dans le récit de la vie de jeune fille de Madame Bâ ou au contraire, plus tard, dans ses combats de femme mûre. Cela reste une belle leçon de vie et un témoignage intéressant sur l'Afrique.

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Commentaires
F
Ma maman (Nicole J) a aussi aimé... et elle a même réservé l'autre livre de JOhn Kennedy Toole (il n'en a écrit que 2, qui a dit "ouf" oups pardon je pensais tout haut)...Masochisme ou goûts surréalistes ? La question reste entière !
E
mdrrrr
F
vive les imbéciles!!!!!!!
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